Publié et traduit par Winter – Dávila & Associés.
Paris, 15 octobre 2021.

Auteur: Antonio Quintero

Avocat diplômé de l’Universidad Metropolitana de Caracas, Venezuela (2007). Il a étudié à l’Instituto Superior de Derecho y Economía en Espagne, où il a obtenu une maîtrise en droit international du sport (2008). Il a également effectué plusieurs études de post-grade, parmi lesquelles : la gestion du sport en baseball (Universidad Central de Venezuela), le diplôme d’entraîneur de football (Universidad Deportiva Sur, Comité olympique vénézuélien, Centre d’études et de recherche sur le sport), le diplôme de contentieux (Universidad Metropolitana) et un cours d’expression (Universidad Central de Venezuela).

Il est également membre de la Fédération sud-américaine de rugby et de l’Association Internationale des Avocats de Football.

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Comme chaque année, l’Agence Mondiale Antidopage publie sa nouvelle liste de substances interdites. Le mécanisme est toujours le même : une commission étudie chaque année quelles nouvelles substances et méthodes peuvent être utilisées pour le dopage et évalue sur la base de trois critères lesquelles peuvent être incluses. Ces critères sont les suivants :

1) Que la substance améliore les performances.

2) Que la substance endommage le corps de l’athlète.

3) Que la substance soit contraire à l’éthique du sport.

Si deux de ces trois critères sont remplis, la substance est interdite.

La nouvelle liste des substances interdites comporte un certain nombre de changements. Toutefois, celle qui nous frappe le plus est celle qui concerne les Glucocorticoïdes, dont l’administration en compétition était auparavant interdite par quatre voies : topique, orale, rectale ou intramusculaire.  En d’autres termes, c’est la forme d’administration qui était interdite, plutôt que la substance elle-même. À partir du 1er janvier 2022, toutes les formes d’administration de glucocorticoïdes sont interdites en compétition.

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En outre, un calendrier est établi, qui indique à partir de quand il serait considéré comme une violation des règles antidopage en fonction de la voie d’administration et du type de glucocorticoïde. Autrement dit, s’ils sont consommés dans un laps de temps plus court, il sera nécessaire de demander une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques pour que le sportif n’ait pas d’ennuis.

Au vu de ce qui vient d’être expliqué, nous vous invitons à transmettre ces informations aux athlètes et aux médecins, car la meilleure façon d’éviter une infraction est de la prévenir.

Tous les changements peuvent être consultés ici

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Langue originale de l’article: Espagnol

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Cet article a été publié et traduit par Winter – Dávila & Associés, un cabinet international basé à Paris – France, composé d’avocats spécialisés dans le droit du sport, le droit des sociétés, l’arbitrage et la représentation.

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