Auteur: Miguel Ángel Dávila 🇵🇪
Avocat
L’article est également disponible en anglais et en espagnol :
Publié et traduit par Winter – Dávila & Associés.
Paris, 4 février 2025.
Ces dernières années, la sélection brésilienne de football n’a pas réussi à remporter la Coupe du Monde. En effet, la dernière fois que la “Seleção” a été sacrée championne du monde remonte à l’édition « Japon – Corée 2002 ». De même, elle n’a pas non plus réussi à soulever le trophée de la Copa América depuis 2019, année où la “Canarinha” a remporté pour la dernière fois cette compétition. Cependant, dans le domaine des transferts internationaux de footballeurs, le Brésil reste le “Roi” incontesté.
En effet, selon le Global Transfer Report 2024 , récemment publié par la FIFA, les Brésiliens continuent de dominer en nombre de transferts internationaux de joueurs, avec un total de 2 350 opérations, représentant un montant de 591,5 millions USD. En plus de bénéficier de la réputation historique des footballeurs brésiliens, ce volume de transferts pourrait également s’expliquer par le fait que, depuis 2019, tous les champions de la Copa Libertadores, le tournoi le plus prestigieux de la CONMEBOL, ont été des clubs brésiliens.
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En deuxième position, on retrouve les derniers champions du monde, les Argentins, avec 1 217 transferts internationaux réalisés en 2024. Cela représente presque la moitié du nombre de transferts de leur voisin sud-américain. Bien que, sur le plan des clubs, les résultats n’aient pas été favorables à l’Argentine en Copa Libertadores, le pays continue de jouir d’une forte réputation en tant que terre de formation de talents et producteur de “stars” de renom.
De leur côté, les Britanniques occupent la troisième place de ce classement, avec 1 078 transferts de leurs joueurs vers d’autres pays. Ainsi, en termes de volume de transferts, le Royaume-Uni est également la région la plus dominante de l’UEFA en 2024.
Par ailleurs, en ce qui concerne le montant généré par les transferts, les clubs anglais occupent la première place mondiale avec un total de 1,34 milliard USD.
Étant donné leur position historique dans ce classement, il n’est pas surprenant que le Royaume-Uni soit troisième au niveau international, premier dans sa zone (en nombre de transferts) et qu’en parallèle, l’Angleterre domine le classement mondial en termes de revenus issus des transferts de joueurs. En effet, si l’on prend en compte les performances des équipes anglaises dans toutes les éditions de la Ligue des Champions de l’UEFA, elles ont été remarquables, le dernier club anglais champion étant Manchester City en 2023. À cela s’ajoute évidemment la Premier League, considérée par de nombreux experts comme le meilleur et le plus compétitif des championnats.

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En quatrième position, nous trouvons les Français, qui ont été impliqués dans un total de 1 052 transferts internationaux, ce qui en fait le deuxième pays de l’UEFA en matière d’exportation de joueurs (seulement 26 de moins que le Royaume-Uni). Concernant les clubs, la France se classe deuxième au niveau international en termes de revenus générés par les transferts, juste derrière l’Angleterre. Le montant total des transferts réalisés par les clubs français s’élève à 868,4 millions USD.
Bien que le volume des transferts soit inférieur à la moitié de celui du géant sud-américain, les revenus perçus par les clubs français confirment que le pays continue d’exceller dans la formation des joueurs, notamment grâce aux centres de formation de haut niveau, qui sont répartis sur l’ensemble du territoire.
Enfin, pour compléter le top 5 de ce classement, nous retrouvons les Nigérians, avec 954 transferts internationaux. Ce pays africain a terminé vice-champion de la Coupe d’Afrique des Nations en 2023 (son dernier titre remontant à 2013). Cependant, sur le plan des clubs, aucun club nigérian n’a remporté la Ligue des Champions de la CAF depuis 2004, année où Enyimba a réussi à remporter consécutivement le tournoi.
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En guise de synthèse, ou si l’on veut en tirer une conclusion, d’un point de vue purement quantitatif, le Brésil reste le roi des transferts internationaux, avec ses 2 350 opérations, ce qui tend à confirmer une phrase souvent entendue lors des congrès internationaux de Droit du Sport : “Dans toutes les ligues du monde, il y a toujours au moins un Brésilien”, comme on peut le constater ci-dessous :
Top 5 des nationalités de footballeurs ayant réalisé le plus de transferts en 2024 :
1. Brésiliens – 2 350 transferts
2. Argentins – 1 217 transferts
3. Britanniques – 1 078 transferts
4. Français – 1 052 transferts
5. Nigérians – 954 transferts
D’un point de vue exclusivement financier, on peut conclure que les clubs anglais dominent le classement mondial des revenus générés par les transferts, avec 1,34 milliard USD, accompagnés par d’autres pays de l’UEFA, ce qui confirme globalement que les footballeurs évoluant dans les clubs européens restent plus “cotés” que leurs homologues sud-américains :
Top 5 des nationalités des clubs ayant généré le plus de revenus via les transferts en 2024 :
1. Angleterre – 1,34 milliard USD
2. France – 868,4 millions USD
3. Portugal – 671,8 millions USD
4. Espagne – 651 millions USD
5. Brésil – 591,5 millions USD
Le rapport complet peut être téléchargé via le lien suivant : https://inside.fifa.com/legal/news/international-transfers-reach-historic-high-in-2024
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